ePrivacy and GPDR Cookie Consent by TermsFeed Generator Expositions – Utopia

50 expositions à découvrir dans la ville de Lille, la Métropole Européenne Lilloise et la Région Hauts-de-France et aussi en Belgique.

Les Vivants
Fondation Cartier pour l’art contemporain

Le Tripostal
14 mai — 02 octobre 2022

La Fondation Cartier pour l’art contemporain développe depuis plus de vingt ans une programmation qui explore les grands enjeux écologiques actuels. Au fil du temps, sa collection s’est enrichie de nombreuses œuvres qui invitent à porter un regard renouvelé sur la beauté et la vulnérabilité du monde vivant. Réunissant près de 250 œuvres essentiellement issues de cette collection, l’exposition Les Vivants propose de transporter notre imagination au-delà de l’anthropocentrisme afin de réinventer, avec empathie et humilité, une nouvelle cohabitation terrestre avec les plantes et les animaux.
À rebours de la tradition occidentale, Les Vivants nous invite, par le regard et l’écoute, à considérer les non-humains comme nos égaux au sein d’un vaste monde commun, celui des vivants. L’exposition convie une communauté d’artistes et de scientifiques engagés dans une quête esthétique et existentielle, profondément marquée par la beauté énigmatique du monde vivant, à l’instar du musicien et bioacousticien américain Bernie Krause, de l’artiste chinois Cai-Guo Qiang, du plasticien français Fabrice Hyber en passant par le cinéaste arménien Artavazd Pelechian, le botaniste français Francis Hallé, l’artiste américain Tony Oursler. Leurs œuvres figurent parmi les plus emblématiques de la collection de la Fondation Cartier et sont le fruit d’un travail commun de plusieurs années entre ces artistes et l’institution. L’exposition Les Vivants est aussi l’occasion pour la Fondation Cartier de développer de nouvelles collaborations avec des artistes comme les Brésiliens Bruno Novelli ou Solange Pessoa.


Bruno Novelli, No caminho, 2021 – Acrylique sur toile, 188 x 184 cm. Collection Andrea et José Olympio Pereira. Photo : Samuel Esteves

Par ailleurs, le cœur de l’exposition est constitué d’un ensemble exceptionnel d’œuvres d’artistes amérindiens contemporains réunies pour la première fois en Europe. Leur expérience d’une relation de parité entre êtres vivants, humains et non-humains, constitue une tradition immémoriale dont nous avons tout à apprendre en ce temps de crise écologique.
Ces artistes sont issus d’Amazonie brésilienne, comme Jaider Esbell (peuple Makuxi), Ehuana Yaira et Joseca (Yanomami), Bane, Isaka ou Mana (Huni Kuin) mais également de l’Amazonie vénézuélienne, comme Sheroanawe Hakihiiwe (Yanomami). L’exposition rassemble également une sélection de dessins des artistes Nivaklé et Guarani vivant dans le Chaco paraguayen parmi lesquels Esteban et Angelica Klassen, Floriberta Fermin, Marcos Ortiz, Clemente Juliuz, Osvaldo Pitoe, ou Jorge Carema.Les Vivants prolonge ainsi une série d’expositions de la Fondation Cartier questionnant la place que l’homme occidental s’est arrogé au sommet d’une prétendue pyramide des vivants et des peuples : Yanomami, l’esprit de la forêt (2003), Terre Natale, Ailleurs commence ici (2008), Histoires de voir (2012), Le Grand Orchestre des Animaux (2016) et, plus récemment, Nous les Arbres (2019) et Claudia Andujar, La Lutte Yanomami (2020).

Avec : Bruce Albert (également commissaire de l’exposition), Fernando Allen, Evacio Álvarez, Herman Álvarez, Nancia Álvarez, Eurides Asque Gómez, Bane, Grga Basic, Jake Bryant, Jorge Carema, gredi casco, Jaider Esbell, Donaria Falcon Romera, Floriberta FermÍn, Gustavo Gimenes, Patricio Gimenez, Cai Guo-Qiang, Sheroanawe Hakihiiwe, Francis Hallé, Fabrice Hyber, Iran, Isaka, Joseca, Clemente Juliuz, Kixti, Angélica Klassen, Esteban Klassen, Bernie Krause, François-Michel Le Tourneau, Mana, Bruno Novelli, Marcos Ortiz, Tony Oursler, Artavazd Pelechian, Solange Pessoa, Osvaldo Pitoe, Guillermina Rodas, Studio Diller & Scofidio (Elizabeth Diller, Benjamin Gilmartin, Charles Renfro, Ricardo Scofidio), United Visual Artists (Matthew Clark, Lee Sampson ), Txanu, Ehuana Yaira

À propos de La Fondation Cartier pour l’art contemporain
La Fondation Cartier pour l’art contemporain est une institution culturelle ayant pour mission de promouvoir la création contemporaine à travers un programme d’expositions, de spectacles et de rencontres. Créée en 1984, elle est située à Paris dans un bâtiment conçu par l’architecte Jean Nouvel comme un espace de liberté. À la croisée de toutes les disciplines, des arts visuels au spectacle vivant en passant par l’architecture, la mode ou le cinéma, la Fondation Cartier provoque des rencontres entre artistes, scientifiques et philosophes, donnant naissance à des expositions inattendues. 
Constituée essentiellement d’œuvres présentées ou produites pour ses expositions, sa collection est riche de plus de 2 000 œuvres de 500 artistes de plus de 50 nationalités différentes.
Depuis plusieurs années, la Fondation Cartier développe un ambitieux programme international, notamment à travers des partenariats institutionnels, comme ceux noués avec Triennale Milano ou avec le Power Station of Art à Shanghai. En 2022, la Fondation Cartier sera ainsi présente au Japon avec l’exposition Cherry Blossoms de Damien Hirst, aux États-Unis et en Australie avec l’installation Le Grand Orchestre des Animaux de Bernie Krause et le film La Nature, d’Artavazd Pelechian, tandis qu’elle exposera à Paris et à Milan la peintre aborigène Sally Gabori.

Le serpent cosmique

Musée de l’Hospice Comtesse, Lille
14 mai — 02 octobre 2022

Tout part du livre mythique de l’anthropologue Jeremy Narby, Le Serpent cosmique, l’ADN et les origines du savoir, écrit en 1995. Après avoir étudié les civilisations d’Asie, d’Amérique latine et d’Europe du Nord, il fait un constat sans appel. Les hommes et les femmes appelés chamans ont tous un point commun : ils représentent depuis des millénaires, sous la forme de deux serpents entrelacés, la double hélice de l’ADN que les scientifiques ont découvert seulement en 1953 !

À partir des recherches de Jeremy Narby, le philosophe français Edgar Morin dans son ouvrage Sur l’esthétique affirme que les artistes de l’histoire de l’art comme d’aujourd’hui créent dans un état “post-chamanique”, c’est-à-dire, sans même en avoir conscience, en connexion avec le vivant.

Ces deux référents nourrissent l’exposition Le serpent cosmique qui propose une nouvelle lecture de l’aventure artistique de l’homme au sein du monde, en lien profond avec la nature et l’au-delà cosmique, c’est‑à‑dire l’invisible.

L’exposition prolifique et multisensorielle, conçue comme une promenade labyrinthique, organique, surprenante, voire hallucinante, traverse avec sensibilité des courants et pratiques artistiques divers, de l’Arte Povera aux installations interactives et expérientielles, de l’art chamanique à la jeune peinture contemporaine.

Le serpent cosmique est une vitrine du rôle essentiel de l’artiste dans notre compréhension etnotre perception du monde et de l’acte créateur comme état de transe quasi chamanique.

Commissariat : Fabrice Bousteau

Avec : Alpha Wave Experience avec Dan GHENACIA, Pablo AMARINGO, Manuel AMEZTO, Art Orienté Objet, BACHELOT & CARON, Léa BARBAZANGES, Gilles BARBIER, Gregorio BARRIO, Véronique BÉLAND, Ghyslain BERTHOLON, Amélie BERTRAND, José BEZERRA, Roman CIESLEWICZ, Emo DE MEDEIROS, Daniel Martin DIAZ, Hervé DI ROSA, Leandro ERLICH, Jaider ESBELL, Alain FLEISCHER, Jean-François FOURTOU, Thomas GRÜNFELD, Philip HAAS, William HAWKINS, Benoit HUOT, Fabrice HYBER, Jackie KAYSER, Norbert H. KOX, Tetsumi KUDO, Hongbo LI, Edward LIPSKI, David LYNCH, Kate MccGWIRE, Giuseppe PENONE, PEYBAK, Lucie PICANDET, Paola PIVI, Salustiano PORTILLO, Joanna RAJKOWSKA, Jordane SAGET, Pierre SEINTURIER, Soundwalk Collective, Françoise VERGIER, Virginie YASSEF, ZEVS

Novacène

Gare Saint Sauveur, Lille
14 mai — 02 octobre 2022

Dans son dernier ouvrage intitulé Novacène, le célèbre environnementaliste, scientifique et centenaire anglais James Lovelock, imagine une nouvelle ère, le Novacène, qui prendra la suite de notre ère géologique actuelle, l’Anthropocène, marquée par les bouleversements climatiques et environnementaux dus à l’activité humaine. Cinquante ans après son « hypothèse Gaïa » affirmant que la Terre est un être vivant, Lovelock partage dans ce livre testamentaire son optimisme et prophétise l’avènement d’une relation positive entre l’humain et l’environnement, favorisée par la technologie.   

Cette vision pleine d’espoir est le fil rouge de notre exposition. En prenant place au coeur de cette utopie future, c’est avec un brin d’humour noir que Novacène regarde notre monde actuel ébranlé par les désastres écologiques comme une période révolue.

En puisant dans l’imagination, l’engagement et la prescience des artistes contemporains, l’exposition explore surtout le chemin qu’il nous reste à parcourir vers cette autre ère civilisationnelle. Ce chemin vers un monde moins carboné et plus égalitaire entre les humains et les « autres qu’humains » repose sur un changement profond de nos sociétés rivées sur la croissance, de notre vision du monde et de notre relation au vivant. Il implique à la fois de nombreuses innovations technologiques et un retour salvateur à la terre, mais aussi de nouveaux dilemmes éthiques. 

Ce pari semble bien utopique à l’heure où les prévisions du réchauffement climatique (jusqu’à +3,5° d’ici 2100 si nous n’agissons pas) sont plus pessimistes que jamais. Mais l’art n’a-t-il pas justement pour fonction de penser le changement possible, voire de l’accélérer ? Par leurs œuvres, les artistes nous permettent de resynchroniser notre rapport au temps, en connectant le temps humain au temps de la Terre, de repenser notre habitat en tant qu’espèce parmi les espèces et de proposer une approche plus partagée du monde.

Commissariat : Alice Audouin et Jean-Max Colard
Avec : Art Orienté Objet, Allora & Calzadilla (Jennifer Allora, Guillermo Calzadilla), Bigert & Bergström (Mats Bigert, Lars Bergström), Bianca Bondi, Julian Charrière, John Gerrard, Anna Komarova, Fabien Léaustic, Haroon Mirza, Marie-Luce Nadal, Otobong Nkanga, Lucy + Jorge Orta, Maarten Vanden Eynde, Bo Zheng.

Le Jardin d’Éden

maisons Folie Wazemmes & Moulins, Lille
14 mai — 02 octobre 2022

Dans Le Jardin d’Eden, artistes et designers montrent des créations, des installations, qui interrogent l’histoire de l’idée utopique et abordent certains des questionnements fondamentaux auxquels l’humanité est confrontée, suggérant des solutions créatives, provoquant le changement en développant des idées inspirantes ou prudentes. Que ces visions soient grandes ou petites, pratiques ou hypothétiques, elles représenteront ensemble un laboratoire d’idées ambitieuses qui pourraient, à leur manière, contribuer à rendre le monde meilleur.
Retrouvez Le Jardin d’Eden avec : 

  • Le parcours olfactif de Peter de Cupere dans l’Église Sainte-Marie-Madeleine.
  • Une exposition sensorielle d’artistes et designers belges, français et finlandais à la maison Folie Moulins.
  • Une carte blanche à l’artiste Joana Vasconcelos à la maison folie Wazemmes, présente également dans la Gare Lille Flandres. 
  • Et les Moss People géants de Kim Simonsson sur la rue Faidherbe. 

Commissariat : Siegrid Demyttenaere + Sofie Lachaert (lsd2)
Avec: Joana Vasconcelos (maison Folie Wazemmes), Mathieu Frossard, Cyril Lancelin, Kim Simonsson, Peter Van Den Ende, (maison Folie Moulins) et Peter de Cupere (maison Folie Moulins et Église Sainte Marie Madeleine)

Joana Vasconscelos – Valkyrie Martha

Le Jardin d’Éden

Église Sainte-Marie-Madeleine, Lille
14 mai— 02 octobre 2022

Peter de Cupere est un artiste olfactif qui travaille avec les parfums et senteurs. Il crée des œuvres destinées à explorer notre sens de l’odorat. Dans le cadre de l’exposition Le Jardin d’Eden, il présente à l’Église Sainte-Marie-Madeleine un parcours d’œuvres olfactives qui invite le public à se laisser guider par le bout du nez. Flower Fragrum Cardamomi, installation monumentale de 9 mètres, représente un bulbe en fleurs avec de longues tiges s’étendant vers le ciel. Le visiteur est invité à s’approcher et gratter la surface de la sculpture, libérant ainsi un parfum dans l’air. Ce parcours olfactif se poursuit au sein de la maison Folie Moulins aux côtés des œuvres de Cyril Lancelin, Kim Simonsson et Peter Van den Ende.

Rêves d’encre, Pauline Di Valentin

Espace Pignon, Lille
14 mai — 17 juin 2022

Pauline Di Valentin présente à l’espace Pignon dans le cadre d’Utopia une série de dessins à l’encre sur papier mettant en scène des lieux imaginaires, des architectures, et des végétations. Inspirée par le cinéma et la photographie, elle compose ses tableaux comme des arrêts sur image, laissant ainsi la scène dans une temporalité irréelle, et le spectateur libre d’en imaginer le récit.

Chacune de ces villas, constructions, tantôt italiennes, californiennes ou japonaises, semble se dresser sur un même territoire, un espace inconnu, couvert d’une jungle dense peuplée de cascades, de lacs et de palmiers. La nature qui entoure les maisons rassemble à des paysages et des végétations de climats différents qui cohabitent et rendent les lieux encore plus indéfinissables, sorte de paradis à peine dérangé par la présence humaine. Si les édifices rappellent parfois l’architecture utopique du brutalisme, les ornementations et mosaïques de marbrures, de terrazzo, et les assemblages s’ancrent dans un récit provoquant l’apaisement, l’émerveillement voire l’amusement. Le rose pâle qui colore les œuvres devient le fil conducteur de ces récits utopiques, ouvrant au visiteur la perspective de ses propres histoires.

Metsä, Contes des forêts nordiques

Galerie Le Minorelle, Marcq-en-Barœul
14 mai — 03 juillet 2022

Kim Simonsson Mossgirl at the rapid nearby Fiskars, Finland

Dans cet univers utopique, les photographies des Moss People de l’artiste finlandais Kim Simonsson, artiste emblématique de l’édition Utopia, et Jefunne Gimpel dialogueront avec des œuvres d’une artiste lilloise, Ingrid Bouttaz. 
Le monde créé par Kim Simonsson est une œuvre d’art complète qui sera déclinée sur le territoire à l’occasion d’Utopia. Les Moss People seront présents en version monumentale sur la Rambla rue Faidherbe à Lille, comme un peuple de géants. 

On retrouve les Moss People de Kim Simonsson au cœur de cette exposition au Jardin Minorelle, dans des mises en scène très travaillées qui inscrivent les personnages dans différents contextes. Jefunne Gimpel les photographie souvent en pleine nature et elles se confondent avec le paysage, ou à l’inverse il les immortalise dans un environnement plus industriel, les extirpant de l’imaginaire auquel elles appartiennent. Ce petit peuple elfique évoluera parmi les œuvres délicates qui scellent dans la matière le lien physique entre l’Homme et la Nature.